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[Document] Macky Sall prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et va l’exécuter

Sa réaction était très attendue à la suite de l’arrêt pris, hier, par le Conseil constitutionnel annulant sa décision de reporter l’élection présidentielle. Le Président de la République, Macky Sall vient de se prononcer. Dans un communiqué, le Chef de l’État dit «prendre acte de cette décision qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit».Il s’est, en outre, engagé à faire pleinement exécuter cette décision en menant « sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais».

MANIFESTATIONS A THIES: 18 ARRESTATIONS AU COMMISSARIAT CENTRAL ET AU 1ER ARRONDISSEMENT 

 Thiès, 18 arrestations ont été enregistrés lors des deniers manifestations du vendredi 9 février 2024, à savoir 10 individus retenus au commissariat central, 8 autres au 1erArrondissement. Parmi eux, le coordonnateur du mouvement  Y en a marre à Thies, Serigne Salifou Ndiaye. L’information a été donnée par les responsables de la section de Thiès de la coalition Aar Sunu Election.
Au cours d’un point de presse tenu ce week-end, Me Ousmane Diagne de Yewwi Askaan Wi (YAW), maire de la commune de Thiès-Est, Anta Diop de la coalition «Mimi 2024»,Bassirou Diop du mouvement Y en a marre, Pr AdamaDiawara, Baye Serigne Samb et leurs camarades de lutte ont été catégoriques : « Que Macky Sall sache que le peuple ne reculera pas, l’élection présidentielle va se tenir le dimanche 25 février 2024. Il ne faudrait pas qu’on desserre l’étreinte face à une énième forfaiture du président de la République ».
Aar Sunu Election/Thiès exige « la libération, sur toute l’étendue du pays, de tous les détenus politiques, de tous ces jeunes qui ont manifesté pour simplement le respect du droit ». Elle constate que «depuis plus d’un an, ils sont plus de 1000 sénégalais à croupir dans les geôles de Macky Sall. C’est une véritable dictature qui s’est installée au Sénégal ».
Pour Me Diagne et ses camarades, « la jeunesse thiessoise va résister pour dire non à la forfaiture, non à la dictature, afin que triomphe la justice pour la tenue de la présidentielle à date échue ». Ils appellent la communauté internationale à « mettre la pression sur ces apprentis dictateurs qui sont en train aujourd’hui d’ouvrir la boîte de pandore  ».

Présidentielle de 2024 : Serigne Modou Kara propose le report du scrutin du 24 février 2024

Reporter l’élection présidentielle comme le voulait le candidat Boubacar Camara, est l’avis du guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké.

Dans une conversation téléphonique avec le journaliste-chroniqueur, Yamoussa Camara, ce dimanche soir, le général de Bamba propose le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. ” Le gouverneur général d”’Al Xadiimiya”, Serigne Modou Kara m’a appelé vers 22h. Au menu des échanges, il m’a fait savoir qu’il porte à l’attention des Sénégalais, de la presse nationale et internationale qu’il propose le report de la présidentielle pour le bien tous les citoyens. ” Fait-il savoir d’emblée.

Ambassadeur international de la paix, Serigne Modou Kara Mbacké pense que le pays ne mérite pas de renouer avec les tensions politiques et appelle à une reprise du scrutin sous un nouveau format.

”Je suis un visionnaire, on doit reporter ces élections et les reprendre sous format d’élection générale et inclusive avec la participation de tous ceux qui doivent y figurer. Je le propose sur inspiration divine. Je sais de quoi je parle. Non seulement elle doit être reportée mais elle doit être reprise et très bien préparée sur des bases claires. Mieux vaut prévenir que guérir pour épargner le Sénégal d’une crise post-électorale majeure. ” a-t-il expliqué au journaliste et promet que si rien n’est fait, une sortie médiatique sera prévue pour plus de détails

Difficultés de se faire parrainer : Les politiques seraient désavoués par les populations

L’examen des dossiers de parrainage en cours révèle des surprises qui méritent que l’on s’y attarde davantage. Il ressort en effet des résultats déjà rendus publics que les leaders politiques ont de plus en plus des difficultés à se faire parrainer. Et pendant ce temps, des candidats sortis de nulle part, que personne ne connaissait auparavant dans le landerneau politique, ont passés l’étape décisive du parrainage avec une certaine aisance. A ce propos, la candidate Anta Babacar Ngom ne cesse de surprendre.

Novice en politique, elle est parvenue, en tant que femme, à réussir avec brio le parrainage citoyen. On a vu sa détermination à faire le tour du Sénégal et à travailler d’arrache-pied à convaincre le maximum de sénégalais. L’autre surprise a été le Professeur Daouda Ndiaye qui, n’aurait jamais fait de politique et qui a lui aussi réussi. Il en est ainsi d’hommes qui, même s’ils ont mené quelques activités politiques, ne sont pas si populaires que ceux qui sont actuellement recalés ou qui sont astreints à corriger leurs dossiers avec de nouveaux parrains parce qu’on leur reproche de nombreux doublons externes. Il s’agit de Boubacar Camara, de Cheikh Tidiane Dièye et autres même si leurs dossiers ont été examinés en premier.

En effet, en dehors du cas de Idrissa Seck, d’autres leaders politiques de renom sont aujourd’hui en sursis : Abdourahmane Diouf, Boun Abdallah Dione, Aly Ngouye Ndiaye, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Bassirou Diomaye Faye, Pape Djibril Fall, Talla Sylla, etc. Tous ces politiques et bien d’autres sont dans une phase critique de rattrapage qui peut étonner là où certains novices en politique ont réussi. Il se trouve d’ailleurs que de fortes coalitions comme celle de la majorité Benno bokk yakaar et Taxawu Sénégal ont dû choisir la voie plus sûre du parrainage des députés ou des élus. C’est dire à quel point les politiques redoutent le parrainage citoyen qui est ainsi risqué pour tout le monde.

Bien sûr, on peut indexer un problème de popularité ou de désamour des populations envers les politiques. Car, manifestement, beaucoup ne convainquent plus au point d’ailleurs que certains sont pour le moment recalés alors qu’ils sont bien connus du landerneau. De plus en plus, les politiques ont du mal à convaincre les sénégalais. Ces derniers, désappointés et  sinon trahis du moins déçus par ces derniers, ne croient en général plus à leurs promesses et à leur crédibilité. Ce phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui, a été accentué par les évènements de ces derniers mois avec des violences où le pays a perdu beaucoup de ses fils avec des dégâts matériels importants sans oublier les emprisonnements. Et tout ceci parce que ceux qui sont au pouvoir veulent y rester et ceux qui souhaitent être élus n’y mettent plus les formes et sont particulièrement impatients. A cela s’ajoute la politique-business en vogue.

De plus en plus, la politique est perçue comme un moyen facile de gagner sa vie, une échelle d’ascension sociale. L’autre paramètre qui pourrait expliquer cette contre-performance des politiques, ce sont les problèmes techniques liés à la gestion minutieuse des doublons aussi bien internes qu’externes. Si les équipes engagées ne font pas preuve d’assez de rigueur et de maîtrise des statistiques et de l’informatique, des erreurs fatales pourront être constatées.

Et si elles se reproduisent à grande échelle, bonjour les dégâts. En clair, il ne suffit plus d’avoir de l’expérience et un appareil politique (parti ou mouvement) pour être élu. Comme quoi, un illustre inconnu pourrait, un jour, être président de la République du Sénégal.